Contact : 02 35 78 11 90

Qui a dit qu’un site vitrine (développé sous WordPress) devait se contenter d’être local et ne pouvait pas s’adresser à une cible internationale ? Si vous souhaitez traduire votre site pour que votre contenu soit accessible en plusieurs langues, vous êtes au bon endroit. Voyons ensemble comment faire et quelle stratégie adopter.

La définition peut vous paraître logique mais un site multilingue c’est un site internet proposant plusieurs langues dans son contenu. Un site multipays est quant à lui un site ayant plusieurs sites enfants distincts pour chaque pays. Nous tâcherons d’entrer ici plus en détail mais en restant sur des notions globales et non techniques.

Faisons un point sur le choix de structure de site

Pour traduire un site, vous avez le choix entre plusieurs stratégies répondant à deux grands besoins qui ont des répercussions différentes.

Le premier besoin est le plus courant. Vous êtes une entreprise française et avez parmi vos clients des anglophones. Vous n’avez pas de stratégie multinationale à proprement parler et n’êtes pas structurés pour vous implanter avec des bureaux dans d’autres pays.

Le deuxième besoin est davantage dédié à des entreprises dites multinationales. Au contraire du premier cas, vous avez une stratégie commerciale et marketing différente selon les pays, vous avez des bureaux à l’étranger et il est important pour vous de distinguer les pays pour votre site.

C’est davantage le premier cas qui va nous concerner dans cet article. En effet, pour le deuxième cas, la meilleure solution est de créer un multisite avec un site principal pour gestion du contenu et des sites enfants pour la traduction sur des sites avec des URLs différentes selon les pays. Soit en gérant des sous-domaines du type fr.monsite.com ou avec des domaines du type monsite.fr ou monsite.co.uk. Il est d’ailleurs possible que chaque site enfant soit lui-même traduit en plusieurs langues. On entre alors dans des projets très aboutis en termes de développement et de gestion de contenu. Ce sont des cas de figures peu nombreux car souvent réservés à de grands groupes.

Revenons au premier cas. Vous êtes une entreprise française mais vous avez un intérêt à proposer sur votre site d’autres langues. Dans la mesure où vous n’avez pas de stratégie différente selon les pays et que vous n’avez pas d’entités distinctes dans chacun d’entres eux, la gestion en multisite n’est pas utile. En effet, votre stratégie de contenu restera globalement la même peu importe le pays. Il est donc plus intéressant de proposer un seul site (monosite) qui affichera plusieurs langues.

Le choix de la structuration de mon nom de domaine et de mon URL au global

Le choix du monosite est acté. Reste à savoir quel nom de domaine il convient de choisir et comment vous allez structurer votre URL car les impacts sont différents.

Si vous savez à l’avance que vous allez proposer un contenu multilingue, choisissez un nom de domaine en .com. Vous montrez alors directement votre « internationalisation » tout en ne choisissant clairement aucun pays. Vous pouvez donc légitimement être en .com, être une société française et proposer d’autres langues. Cela ne vous oblige pas à choisir un nom de domaine lié au pays qui pourrait être trop restrictif en termes de référencement et d’image de marque.

J’ai choisi le .com pour proposer plusieurs langues. Qu’est-ce que je fais ensuite ?

D’abord, choisissez votre langue par défaut, celle qui va s’afficher lorsque vous allez saisir https://www.monsite.com/. Sur cette page, la solution la plus optimisée est de créer des passerelles automatiques entre les langues lorsque les pages sont équivalentes (rappelons que le postulat de départ est de dire que vous n’avez pas de contenu totalement différent entre les langues et que la page « Qui sommes-nous » en français a bien son équivalent en anglais). L’idée est que lorsque je suis sur une page FR qui a un équivalent EN, le clic sur le drapeau anglais me fait automatiquement arriver sur la même page mais traduite. Nous le verrons plus tard dans cet article, WordPress propose d’excellentes solutions avec des extensions qui font très bien ce travail sans avoir à tout coder en double.

Vous avez mentionné la structuration de mon URL

Ici la meilleure solution est d’opter pour la structuration suivante : monsite.com/fr/mapage qui deviendra monsite.com/en/mapage pour la version anglaise ou monsite.com/es/mapage pour la version espagnole. A noter que votre langue par défaut aura la structure la plus courte : monsite.com/mapage.

C’est un bon choix en référencement naturel car Google reconnaît nativement cette méthode et saura donc bien comprendre votre structuration. Et ce que Google comprend clairement, il le positionne clairement (bon j’avoue, c’est plus compliqué que ça mais on n’est pas si loin de la vérité). De plus, ce genre de structuration est totalement compatible avec la création de passerelles automatiques entre les pages. Voici un exemple concret ci-dessous avec un de nos clients.

Figure 1- URL = http://www.ednormandy.com/company/

Figure 2- URL = http://www.ednormandy.com/fr/entreprise/

Dans l’exemple au-dessus, la langue par défaut est l’anglais. Au clic sur le drapeau pour passer en français, j’arrive bien sur le même type de page mais traduite dans la bonne langue.

Concrètement, comment faire ?

Vous avez un site WordPress, souhaitez le traduire et avez en votre possession tous vos textes traduits. Passons à l’action. En voyant les exemples ci-dessus, vous avez peut-être eu une belle frayeur. La crainte de devoir refaire autant de fois votre site que vous avez de langues (créer X fois mes pages, reproduire X fois les structures, réimporter X fois les images, X fois les textes …). N’ayez pas peur, la méthode de la passerelle est grandement facilitée par des extensions WordPress qui font à votre place ce travail de duplication et indiquent aisément au site quelle est la langue pour chaque page pour que vos URLs se créent automatiquement.

Chez Web et Solutions, nous connaissons deux extensions WordPress :

Nous utilisons la première mais chacune d’entre elles fait un excellent travail de traduction. Vous pouvez foncer tête baissée sur l’une ou l’autre.

Que font ces extensions ?

Le principe est simple. Après avoir paramétré les éléments cités plus haut et si vous avez déjà créé vos pages dans votre langue principale, ces deux extensions rajoutent des drapeaux sur la ligne de chacune de vos pages dans la zone Pages de votre WordPress. En cliquant sur l’un des crayons affichés sous la colonne avec les drapeaux (anglais par exemple), vous accédez à l’équivalent de la page mais dans sa version anglaise.

A votre arrivée la page est vide mais pas de panique, une fenêtre à droite de votre gestion de page apparaît et vous propose de dupliquer la version française. C’est très pratique quand la structure de la page FR est le miroir de la page EN. Vous n’avez plus qu’à remplacer toute trace de la langue FR en la remplaçant par les textes anglais et à publier la page. La passerelle est alors automatiquement créée. La plus grosse difficulté se trouve pour les deux cas dans le paramétrage des extensions car cela a un lourd impact sur la suite du projet de traduction.

Attention, n’oubliez tout de même pas de chercher tout visuel qui contiendrait un texte. En effet, malgré tous les efforts de ces extensions, la seule solution est de réintroduire ce visuel manuellement avec une traduction faite.

L’autre sujet qui pose souvent problème ce sont tous les textes qui ne sont pas insérés dans les pages elles-mêmes. On les regroupe sous le terme de « chaîne » de traduction. Les modules cités plus haut savent les repérer et des interfaces de traduction dédiées sont prévues. Enfin, n’oubliez pas vos menus et tous les « petits messages » cachés générés par vos modules ou vos formulaires par exemple.

Astuce : WPML vous propose de scanner tout votre contenu et de le regrouper. Le module a tissé un maillage épais de prestataires de traductions qui sont en capacité de se brancher automatiquement au module WPML. Mettez vos contenus dans votre « panier de traduction », faites faire un devis et acceptez le plus intéressant. Votre traduction est alors faite directement depuis votre contenu WordPress sans que ces prestataires n’aient pour autant accès à votre WordPress (WPML fait l’interface). Très rapide et très efficace mais nécessite d’avoir confiance en la solution. Sinon, un bon vieux copier-coller de tous vos contenus sur des fichiers Word ou Excel pour un chiffrage avec un traducteur et c’est bon (attention, veillez à n’oublier aucun contenu).

Pour conclure, WordPress est parfaitement adapté à la traduction de contenus et à la gestion multilingue et multipays. Il suffit de connaître les bonnes extensions, savoir les paramétrer et avoir quelques bases sur la structure des URLs. Mais vous savez tout cela maintenant !

Vous souhaitez créer ou refondre un site WordPress multilingue à des professionnels ? Nous saurons paramétrer et installer la meilleure extension, intégrer vos textes et vous mettre en relation avec des traducteurs spécialisés WordPress. A très vite !

Pin It on Pinterest

Share This

L'article vous intéresse ? Partagez-le on ne vous en voudra pas, au contraire !!!!

Vous avez aimez cet article, nous en sommes ravis !! Vous pouvez le partager sur vos réseaux vous en ferez profiter vos amis et vous mettrez du baume au coeur à l'auteur !!