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L’e-commerce est un métier aux multiples facettes. Gérer une boutique en ligne nécessite d’être un bon acheteur, un bon vendeur, un bon gestionnaire, de s’occuper de sa logistique, de son marketing et parfois, quand les affaires vont bien et que le besoin s’en fait sentir, il faut recruter et manager des collaborateurs.

Le recrutement de talents pour l’e-commerce ou pour le secteur digital connaît ces derniers temps une formidable croissance. Nous avons donc souhaité vous présenter notre partenaire expert en recrutement digital : Jacques Froissant, CEO du cabinet Altaïde. Il a accepté de nous accorder un peu de temps pour nous présenter Altaïde et nous parler de son expérience de recruteur.

Bonjour Jacques ! Quelles sont les spécificités d’un bon recrutement sur un poste e-commerce ?

Développer son entreprise en e-commerce implique nécessairement de savoir recruter. La clé de la réussite passe d’abord par la qualité de son équipe.

Comme dans tout recrutement, bien définir son poste, son niveau d’exigence, les points clés, les points sur lesquels on peut transiger est essentiel avant de lancer un recrutement.

Attention au mouton à 5 pattes : il s’emmêle les pattes quand il s’agit de courir vite. Préférez-lui un mouton à 4 pattes, vif et agile qui saura rebondir et réagir rapidement.
L’agilité, la curiosité et la passion sont des qualités essentielles en e-commerce, indispensables mais pas suffisantes.

Entre 2000 et 2010, nous avons vu de nombreuses personnes se mettre au e-commerce par passion et apprendre sur le tas. Nous entrons maintenant dans une ère de maturité, où la passion à elle seule ne justifie pas de prendre un poste. Les entreprises et le marché se structurent, et les savoir-faire demandés sont de plus en plus pointus.

Recruter des candidats formés aux techniques e-commerce devient de plus en plus un prérequis. Les formations autour du digital se multiplient, avec des écoles spécialisées comme EEMI, SUPDEWEB ou SUP’Internet et des Masters spécialisés. Il y a une prise de conscience de la nécessité de former des gens de manière pointue et de leur apprendre à apprendre pour rester à la pointe de leur métier à l’avenir.

Aujourd’hui, ce qui est paradoxal, c’est à la fois cette spécialisation demandée mais aussi la polyvalence pour bien comprendre les interactions entre webmarketing, technologie et gestion de projet.

Pourquoi faire appel à un cabinet de recrutement ?

Un recrutement c’est de l’expérience, du temps, du savoir-faire, la capacité à gérer le timing, et l’image de l’entreprise qui est en jeu. Si vous chiffrer le coût d’un process de recrutement géré en interne vous seriez surpris.

Autre exemple : vous avez recruté par défaut un candidat, cela se passe moyennement et au final au bout de deux mois vous rompez la période d’essai. Coût ? 2 mois de salaire chargé c’est plus que le montant des honoraires moyens d’un cabinet. Pensez-y !
Des recrutements mal maitrisés cela a des impacts financiers directs mais aussi sur l’image entreprise, le business (pour des profils marketing / ventes), des retards techniques…

De plus, dans un contexte de pénurie sur la plupart des profils, il devient de plus en plus nécessaire de s’entourer d’une compétence chasse. L’appel à un cabinet de recrutement n’est donc pas réservé aux grands groupes.

L’expérience d’Altaïde auprès de PME et startups nous a toujours démontré que notre rôle de conseil permettait à nos clients de monter la barre en termes d’exigence par rapport au profil défini à la base.
Mais attention, il est préférable de se faire accompagner par un cabinet spécialisé digital / e-commerce qui saura vous aider à définir votre besoin et vous accompagner dans le process. Demandez-lui des références en e-commerce, mesurez sa culture web, son implication dans l’éco-système et demandez-lui un devis clair.

En tant que recruteur, quels sont les retours que peuvent vous faire les candidats placés dans des start-up ?

De manière générale les startups sont plus matures aujourd’hui par rapport au management. Les candidats placés par Altaïde sont plutôt heureux d’y être pour les responsabilités, l’autonomie, et l’ambiance de travail.
Allier fun et professionnalisme n’est pas incompatible.
Le babyfoot ne remplace pas un dirigeant qui partage sa vision et qui amène du sens !

Que pensez-vous du mode de fonctionnement des start-up du secteur e-commerce, au regard du livre témoignage publié par Mathilde Ramadier (1) ?

Le livre est tellement caricatural et basé sur une expérience de quelques mois dans des petites startups à Berlin que je préfère ne pas épiloguer autour.
L’e-commerce français c’est plus de 80 Milliards d’euros de CA. Vous pensez bien que le secteur ne serait pas arrivé à ce niveau-là avec des méthodes de management (ou plutôt de non management) telles que décrites dans le livre. L’e-commerce c’est une industrie sérieuse Madame. 😉

Merci Jacques pour toutes ces informations.

(1) Bienvenue dans le nouveau monde. Comment j’ai survécu à la coolitude des start-ups (Ed. Premier Parallèle. Paru le 23/02/2017)

Pour contacter Jacques Froissant, CEO du cabinet Altaïde :
WWW / LinkedIn / @Altaide_JF / YouTube

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